Les perturbateurs endocriniens et ce qui nous intoxique
Les toxines
Il ne fait plus de doute que nous vivons désormais dans une société et un environnement hautement toxiques. Il semble que nous soyons de plus en plus en contact avec des toxines tels les pesticides et engrais chimiques, les additifs et produits de conservations alimentaires artificiels, les antibiotiques et les hormones de croissance retrouvées dans la viande, les radiations nucléaires, métaux lourds, OGM (organismes génétiquement modifiés), et pollutions diverses pour ne citer que le minimum. Aujourd’hui, l’eau, l’air et la terre sont chargés de produits chimiques dérivés du pétrole. Ces résidus et particules artificiels se retrouveront invariablement dans la chaine alimentaire, dans nos assiettes pour alors s’accumuler dans notre corps.
L’accumulation de ces toxines dans notre corps entraîne l’acidification de notre système et le rend congestionné, engourdi.
Les toxines proviennent autant de l’intérieur que de l’extérieur du corps. L’organisme fabrique lui-même des déchets pour faire fonctionner tous les systèmes du corps; lorsque vous êtes soumis à un taux de stress élevé, à de l’anxiété récurrente, au manque de sommeil, à une cogitation mentale constante, votre corps engage une multitude de procédés pour ramener l’équilibre, et ce, tant au niveau hormonal que nerveux. Ainsi, cette situation demande au corps une charge supplémentaire d’énergie et du même fait crée la toxicité interne.
Les toxines externes proviennent de notre alimentation (plats préparés, gras saturés, agents de conservation, pesticides, hormones, antibiotiques), de la pollution de l’air et de l’eau, du tabac, de l’alcool, des médicaments, additifs chimiques (alimentaires, produits de beauté et hygiéniques).
Les imposteurs hormonaux – xénostrogènes
On trouve des centaines de produits chimiques dans l’environnement – BPC, pesticides, polycarbonates (utilisés dans la fabrication de nombreux plastiques), composés chlorés, oestrogènes synthétiques et métabolites des œstrogènes qui eux, s’insinuent dans la réserve d’eau via l’urine des femmes. Ces imposteurs hormonaux sont appelés xénoestrogènes. Le mot xéno vient du grec et signifie « étranger ». Ces molécules chimiques ressemblent assez aux œstrogènes humains pour se lier aux mêmes sites récepteurs, les aires de stationnement réservées aux œstrogènes, que les hormones produites naturellement par l’organisme. Les preuves confirmant que ces substances chimiques environnementales aux effets oestrogéniques altèrent le système hormonal humain sont abondantes.
On trouve des centaines de produits chimiques dans l’environnement, mais les six principales toxines environnementales – sont le Bisphénol A ou BPA (présent dans les plastiques), dioxines (dans les pesticides, le blanchiment de pâte et papier), atrazine (dans les pesticides utilisés sur le maïs, canne a sucre, pelouse, terrains de golf), phtalates (dans le plastique et cosmétiques), perchlorate (dans les carburants de fusées, missiles, feux d’artifice, explosifs), glyphosate (herbicide tel que RoundUp, très utilisé dans les jardins et les pelouses ).
Le corps est un organisme qui se répare, se guérit, se régénère, se régularise par lui-même. Toutefois, dans l’ère dans laquelle nous vivons, l’apparition de plats transformés, de la quête du profit à tout prix par les producteurs, de la monoculture et de la production de masse, de la sédentarité , d’un niveau de stress élevé et d’excès de toutes sortes (sucre, sel, fritures, alcool …), le corps accumule des déchets, les toxines, qui, au fil du temps, perturbent son fonctionnement et génèrent de la fatigue, un foie chargé, des intestins bouleversés, un teint terne, des cheveux et des ongles affaiblis, de l’irritabilité, de la déprime, une moindre résistance aux infections.
Voici les symptômes reliés à une toxicité du corps
- Manque d’énergie et fatigue : manque de sommeil réparateur et d’exercice.
- Anxiété, confusion ou brouillard mental, dépression et troubles de l’humeur.
- Troubles digestifs : une mauvaise alimentation, une suralimentation, se sentir ballonné, avoir des flatulences, de la constipation.
- Faible immunité : maladie, manque de vitalité, rhumes et/ou virus fréquents.
- Problème de poids, douleur musculaire ou articulaire, inflammation, mauvaise haleine ou odeurs corporelles.
Comment réduire l’intrant de toxines ?
Éliminer les aliments les plus acidifiants
Rester à l’écart des produits les plus acidifiants et allergènes comme les produits laitiers (lait de vache, fromage, yaourt), produits transformés comme le pain, les pâtes, muffin, tout produit à base de gluten (de blé), les farines blanchies, le sucre raffiné, l’alcool, la caféine, les charcuteries et la viande rouge, le maïs, les arachides, le soya, les œufs*.
Utilisez l’huile de coco, de sésame ou du ghee pour la cuisson. Ces huiles restent stables sous haute chaleur.
Utiliser un purificateur d’eau.
Privilégier les fromages de chèvre ou de brebis ou à base de lait cru. Consommer des viandes nourries au pâturage et traitées avec conscience (trouver un fermier local) et des poissons d’eau douce pêchés en milieu sauvage et des œufs de poule en liberté*.
Éviter de consommer du sucre
Sur une base continue, éviter de consommer du sucre. La consommation de sucre est liée à une multitude de maladies, l’inflammation et une diminution de l’immunité. Privilégier les sucres naturels, essayer le stévia, miel non pasteurisé ou sirop d’érable de grade B. (à utiliser avec parcimonie)
Manger des aliments biologiques
Manger des aliments biologiques, de provenance locale et de saison, autant que possible. Manger biologique peut parfois être dispendieux, il est alors possible de vous référer au site Web de EWG (Environmental working group : https://www.ewg.org/foodnews/dirty_dozen_list.php) pour la liste des 12 aliments les plus toxiques en termes d’utilisation de pesticides (dirty dozen) et des 15 aliments les plus sains (clean fifteen) : https://www.ewg.org/foodnews/clean-fifteen.php); ainsi vous achèterez les aliments moins toxiques à l’épicerie locale et remplacerez les aliments les plus toxiques par des aliments biologiques.
Produits d’hygiène et de beauté naturels
Utilisez des produits d’hygiène et de beauté naturels, comme votre peau absorbe tout ce que vous mettez sur elle. Les toxines issues des produits de beauté en vente libre se retrouvent dans nos organes et acidifient notre corps. Nous devrions être en mesure de manger ce que nous mettons sur notre peau.
Apprendre à mieux gérer son stress
Respecter ses limites, prendre des pauses régulièrement, de l’exercice physique, des exercices de relaxation (respirations profondes, méditation, yoga, tai-chi, Qigong ..)
Faire une détox
Nettoyer sont corps avec des aliments aux propriétés curatives et des plantes dédiées à supporter les organes éliminatoires et en instaurant un mode de vie qui supporte la detox.
Faire bouger la lymphe et suer
Faire une activité physique intense , cardio-vasculaire ou aider la sudation que ce soit dans un sauna sec ou infrarouge , ou dans un bain chaud.
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